Heute: Matthias Tautz / Stefan Tautz (D/D)
Die beiden Brüder Matthias und Stefan Tautz wurden in der Wartburgstadt Eisenach geboren, hier spielte der Rallyesport immer schon eine große Rolle. Die Wartburgrallye ist für sie ein Fixpunkt im Jahreskalender. Als KfZ-Handwerksmeister wurde Matthias 1980 Mitglied des MC Eisenach und wurde ab dem Zeitpunkt regelmäßig bei nationalen und internationalen Rallyeläufen als Servicemechaniker eingesetzt. Von 1983 bis 1990 erfolgte für Matthias die Berufung in die Motorsport-Nationalmannschaft. Nachdem sie zusammen in den 80er Jahren verschiedene Rallye-EM-Läufe besucht hatten, steigerte sich die Begeisterung als die Brüder die ersten Gruppe-B Autos und vor allem die Audi Quattro live erlebten. Ab diesem Zeitpunkt sogen sie alles auf, was mit Audi Sport zu tun hatte. Ob es die kurzen Fernsehberichte im aktuellen Sportstudio oder ins Land geschmuggelte Zeitschriften waren, sie waren süchtig. Nach der Grenzöffnung wurde das sogenannte Begrüßungsgeld selbstverständlich in Autoteile, in diesem Fall in Bosch-Scheinwerfer, investiert. Das erste Auto war natürlich ein Quattro - ein rotes Audi Coupe. Der Traum ein echtes Rallyeauto zu besitzen begann 1996 mit dem Kauf eines weißen Audi 80 Quattro Coupe. Aufgrund beruflicher Verpflichtungen konnte der geplante Umbau nur sehr verzögert und in kleinen Schritten umgesetzt werden. 2014 wurde ihnen dann eine (angeblich originale) S1 E1-Karosse aus der Nähe von Ingolstadt angeboten. Durch den Verkauf des Audi-Quattro Coupe schafften sie den finanziellen Spielraum für den Kauf. Nun gab es nur noch ein Ziel: mit möglichst vielen Originalteilen diese Karosse zu komplettieren. Schließlich war das Auto 2018 so weit, dass es an ersten Veranstaltungen teilnehmen konnte.

Gestern: Walter Röhrl/Christian Geistdörfer, Tour de Corse 1985
Walter Röhrl/Christian Geistdörfer, Tour de Corse 1985

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Today: Matthias Tautz / Stefan Tautz (D/D)
The two brothers Matthias and Stefan Tautz were born in the Wartburg city of Eisenach, and rallying has always played a major role there. The Wartburg Rally is a fixed point in their annual calendar. As a master car mechanic, Matthias became a member of the MC Eisenach in 1980 and from then on was regularly employed as a service mechanic at national and international rallies. From 1983 to 1990, Matthias was appointed to the national motorsport team. After attending various European Rally Championship rounds together in the 1980s, the brothers' enthusiasm increased when they saw the first Group B cars and especially the Audi Quattro live. From that point on, they started to watch everything that had to do with Audi Sport. Whether it was the short TV reports or magazines smuggled into the country, they were hooked. After the border was opened, the so-called welcome money was of course invested in car parts, in this case Bosch headlights. The first car was of course a Quattro - a red Audi Coupe. The dream of owning a real rally car began in 1996 with the purchase of a white Audi 80 Quattro Coupe. Due to work commitments, the planned conversion could only be implemented very delayed and in small steps. Then in 2014, they were offered a (supposedly original) S1 E1 body from near Ingolstadt. By selling the Audi-Quattro Coupe, they created the financial leeway for the purchase. Now there was only one goal: to complete this body with as many original parts as possible. Finally, in 2018, the car was ready to take part in its first events.

Yesterday: Walter Röhrl/Christian Geistdörfer, 1985 Tour de Corse
Audi invested a lot of time and effort in making the Sport Quattro faster and more manageable for the 1985 Tour de Corse. It was supposed to be able to stand up to the Peugeot 206T16, expectations were high. But the shock was all the greater when the brake discs on Röhrl's S1 snapped on the first special stage, making it impossible to continue.

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Aujourd'hui: Matthias Tautz / Stefan Tautz (D/D)
Les deux frères Matthias et Stefan Tautz sont nés à Eisenach, la ville de Wartburg, où le rallye a toujours joué un rôle important. Le rallye de la Wartburg est pour eux un rendez-vous incontournable du calendrier annuel. En tant que maître artisan automobile, Matthias est devenu membre du MC Eisenach en 1980 et a dès lors été régulièrement engagé comme mécanicien d'assistance lors des rallyes nationaux et internationaux. De 1983 à 1990, Matthias a été appelé à faire partie de l'équipe nationale de sport automobile. Après avoir assisté ensemble à différentes courses du championnat d'Europe des rallyes dans les années 80, l'enthousiasme des frères s'est accru lorsqu'ils ont vu les premières voitures du groupe B et surtout les Audi Quattro en direct. A partir de ce moment-là, ils ont commencé à s'intéresser à tout ce qui concernait Audi Sport. Qu'il s'agisse de brefs reportages télévisés de l’émission sport actuel ou de magazines introduits clandestinement dans le pays, ils en étaient accros. Après l'ouverture de la frontière, le soi-disant argent de bienvenue a bien sûr été investi dans des pièces automobiles, en l'occurrence des phares Bosch. La première voiture était bien sûr une Quattro - un coupé Audi rouge. Le rêve de posséder une véritable voiture de rallye a commencé en 1996 avec l'achat d'une Audi 80 Quattro Coupé blanche. En raison d'obligations professionnelles, la transformation prévue n'a pu être réalisée qu'avec beaucoup de retard et par petites étapes. En 2014, on leur a alors proposé une carrosserie S1 E1 (soi-disant d'origine) provenant des environs d'Ingolstadt. La vente de l'Audi-Quattro Coupe leur a permis de dégager la marge financière nécessaire à l'achat. Il ne restait plus qu'un objectif : compléter cette carrosserie avec le plus grand nombre possible de pièces d'origine. Finalement, en 2018, la voiture était prête à participer aux premières manifestations.

Hier: Röhrl/Christian Geistdörfer, Tour de Corse 1985
Audi a investi beaucoup de temps et d'efforts pour rendre la Sport Quattro plus rapide et plus maniable pour le Tour de Corse de 1985. Elle devait être capable de tenir tête à la Peugeot 206T16, les attentes étaient donc élevées. Mais le choc fut d'autant plus grand lorsque, dès la première spéciale, les disques de frein de la S1 de Röhrl se détruisirent, rendant impossible la poursuite de la course.